6 févr. 2013

Paris (once and again)






Vous allez me dire: encore des photos de Paris? J'avoue, cette ville m'offre des facettes toujours nouvelles, c'est pourquoi j'ai toujours mon appareil avec moi quand je m'y rends. D'ailleurs, à part les musées (et les magasins), me promener seule dans Paris est mon activité favorite. Regarder, observer, ressentir; c'est ça qui m'intéresse. Ces clichés datent d'octobre 2012 mais en attendant de faire développer ma nouvelle pellicule (mon argentique est devenu mon nouveau meilleur ami), j'ai pensé les partager avec vous.


4 févr. 2013

Pause musicale #6





'Cause you brought out the best of me 
A part of me I'd never seen 
You took my soul wiped it clean 
Our love was made for movie screens

Girls...

(source: hermione.tumblr.com)


Vous le savez la cérémonie des Golden Globes a eu lieu le 13 janvier dernier. Parmi les récompensés, Girls fait mention honorable avec le prix de la Meilleure Série TV en comédie et Lena Dunham (créatrice, productrice et actrice) remporte le prix de la Meilleure Actrice pour une Série TV comique. La série a connu une première saison avec de bonnes audiences et a renversé les codes des séries "féminines". Considérée comma la petite soeur de Sex and The City (ce que je ne comprends pas)(à part le fait que la série se concentre sur quatre filles, la comparaison s'arrête là!), Girls nous raconte le quotidien de quatre filles: Hannah (Lena Dunham), Marnie (Allison Williams), Jessa (Jemima Kirke) et Shoshanna (Zosia Mamet), qui alternent entre situation de doute, de bonheur, d'amour, de rupture et avant tout d'amitié. La vie quoi!!

(source: calliopemeansmusic.tumblr.com)


La saison 1 avait reçu beaucoup d'éloges mais à la suite de la cérémonie des Golden Globes, j'ai lu de nombreux articles sur Lena Dunham et cette série. Beaucoup d'entre eux lui reproche le manque d'acteurs "d'origine différente" (problème "réglé" avec l'arrivée de Donald Glover dans les premiers épisodes de la saison 2). Jenna Wortham écrivait dans The Hairpin


"My chief beef is not simply that the girls in Girls are white. I'm a white girl and not a white girl, identified by other people as black and not black for as long as I can remember – which, in mixed people speak means biracial. But the problem with Girls is that while the show reaches — and succeeds, in many ways — to show female characters that are not caricatures, it feels alienating, a party of four engineered to appeal to a very specific subset of the television viewing audience, when the show has the potential to be so much bigger than that. 
And that is a huge fucking disappointment."

Mais ce qui me dérange le plus dans toutes les critiques que j'ai pu lire jusque maintenant, c'est le fait que les critiques se portent sur les défauts de ces femmes (physiques et autres). Toutes les femmes ne sont pas parfaites, nous n'avons pas toutes le corps des top-models des Victoria's Secret. Et même quand nous avons des rondeurs, on ne ressemble pas forcément à Beyonce! Lena Dunham n'hésite pas à montrer son corps, à se livrer face à la caméra (ce qui est un peu sa marque de fabrique), et c'est une bonne chose! C'est bien beau de dire, d'écrire, de répéter que les normes physiques féminines doivent être revues et effacées si on continue à afficher des femmes parfaites (et retouchées) en couverture des magazines. (On s'attaque à un monument là). Je suis, d'ailleurs, la première à "souffrir" de ce problème, multipliant les régimes, ayant des modèles comme Charlotte Gainsbourg, Keira Knightley, Jennifer Aniston, passant beaucoup de temps à lire des blogs modes ... 


Mon autre gros problème avec ces critiques, c'est que l'on se focalise sur les femmes et uniquement sur les femmes. Alors oui, le titre est "Girls" et cette série présente des femmes avec beaucoup de défauts. Et ça fait sourire certaines personnes, suscitent beaucoup de critiques chez d'autres. On ne supporte pas tellement le fait que ces femmes puissent commettre des erreurs. Si on observe d'autres séries comme The Vampire Diaries ou The Following (avec Klaus et Joe Carroll), de nombreux méchants sont masculins et avec leurs belles gueules, on arrive à leur pardonner leurs meurtres, leurs erreurs. On est presque fascinés par eux. Je fais peut-être le grand écart avec Girls mais c'est bien ce que souligne Lena Dunham :


Men are sort of embraced for their imperfections whereas that’s not as accepted with female characters, so we sort of have to hope that the audience will go with them and cares about them enough to know that they’re not bad girls, they’re just having challenging moments.” 

Enfin, et je sais bien que cet article peut créer le débat, je voudrais terminer sur cette quote de Lena Dunham prononcée lors de discours de remerciements pour son prix aux Golden Globes:


This award is for every woman who felt like there wasn’t a space for her. 
This show has made a space for me.